Souuuus le soleiiiiiiiil

Auteur : Helios
E-Mail : helios14@free.fr
Catégorie : Schweir, humour, et réponse au challenge de Sady : Sheppard et Weir enfermés seuls dans une pièce, la tension monte…
Saison : Atlantis saison 1
Raiting : aucun
Date d’écriture : mai 2005

Archive : à ne pas publier sans mon autorisation (envoyez-moi un email je dirai sûrement oui).
Disclamer : Stargate is a register trademark of MGM/UA and showtime-online. I’m not intending to discredit the actors, writhers or anyone involved with Stargate. It is purely a fan fiction and nothing else. This story is not making any profit, it is strictly for entertainment.
Notes : bon, c’est mon premier shweir, mon premier challenge… plein de premiers aujourd’hui ! Euh… ça pourrait pas être aussi ma première fois avec Jack ? Non ? Vraiment ?

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- Oh, je vous en prie docteur, il fait au moins 40° !

Elizabeth lança un regard furieux au Major Sheppard et soupira, vaincue. Quatre heures. Quatre heures qu’ils s’étaient stupidement retrouvés bloqués dans une des centaines de pièces encore inexplorées d’Atlantis, et qu’ils cherchaient en vain un moyen de sortir.
Quatre heures qu’ils rôtissaient, le soleil chauffant la pièce, entrant par les immenses fenêtres… impossibles à ouvrir elles aussi.
D’un geste rageur, elle ôta sa veste, se retrouvant par là même dans un débardeur beaucoup plus léger qu’elle ne l’aurait souhaité. Si elle avait su, elle aurait mis… sûrement autre chose.
Son regard glissa vers John Sheppard. Il avait depuis bien longtemps enlevé veste et t-shirt, se retrouvant torse nu. Aucun respect pour le règlement celui-là.
D’un autre côté… elle devait bien admettre que… la vue qui s’offrait à elle en cet instant où, muscles bandés, il tentait vainement d’ouvrir un panneau de contrôle, était loin d’être désagréable.
Elle soupira à nouveau. D’aise cette fois.

Et croisa le regard chaud du major qui venait de se retourner et l’observait avec son insupportable sourire en coin. Insupportable ce sourire…
- Quoi ? Vous avez trouvé quelque chose ?? demanda le docteur Weir, agacée.
Il sourit plus largement et murmura d’une voix suave :
- Détendez-vous… On va trouver. Décidemment, le rouge vous va à ravir. C’est vous qui avez choisi les couleurs des uniformes ?
Un frisson la parcourut.
De colère, sûrement. Oui, sûrement. Elle ne daigna pas répondre.
John soupira et se redressa lentement. Elizabeth avait levé les yeux vers la trappe repérée un peu plus tôt :
- Et là ? On n’a pas encore regardé ?
- Non. Mais je doute que nous puissions l’atteindre.
- Peut-être que si je…
Elle s’interrompit soudain alors que le sourire de Sheppard s’élargissait encore davantage :
- Si vous ??
Elizabeth serra les poings. Elle n’allait pas se laisser déstabiliser par ce jeune chien fou. Ce jeune chien fou craquant. Ce jeune chien fou intelligent et craquant sur le torse duquel une goutte de sueur était en train de couler lentement, brillante sous la lumière du soleil….
Elle prit une grande inspiration et releva le menton :
- Si je montais sur vos épaules, je pourrais sûrement l’atteindre. Au moins nous serions fixés.
- Mais je vous en prie… Elizabeth.
Galamment, il lui présenta ses mains jointes, et s’en servant de marche pied elle se hissa en hauteur, face à John, ses mains sur ses épaules. Quand sa poitrine passa au niveau du visage du major, elle fut certaine de l’entendre soupirer. Un instant plus tard, il l’avait hissée sur ses épaules, où elle reposait dans un équilibre précaire.
Tentant désespérément de faire abstraction des larges mains vigoureuses qui lui maintenaient le haut des cuisses, elle se mit à essayer d’ouvrir le panneau. Il était bloqué. Soudain énervée autant par leur situation que par… son propre corps qu’elle sentait réagir malgré elle au contact de Sheppard, elle força la porte du panneau, l’attrapant à deux mains, tirant dessus de toutes ses forces. Et mettant par là même en péril le dangereux équilibre de leur position…
- Docteur Weir, arrêtez de bouger, je ne vais plus pouvoir….
Elle tira une dernière fois en vain sur le métal dans un mouvement brutal. Et sentit soudain les doigts de John s’enfoncer dans ses cuisses alors qu’elle se mettait à tanguer dangereusement. Elle attrapa le visage du jeune homme entre ses mains tout en étant parfaitement consciente qu’il était déjà trop tard. Elle l’entendit jurer :
- Et mer…
Sheppard arriva à rattraper la jeune femme par la taille avant qu’ils basculent tous deux et s’effondrent. Les mains d’Elizabeth empêchèrent la tête du major de heurter le sol et ils se retrouvèrent par terre, le docteur Weir allongée de tout son long sur le Major Sheppard, les mains du jeune homme sur le côté de son buste, ses propres mains sur sa nuque. Elle murmura, plongeant ses yeux dans les siens :
- Vous n’avez rien ?
- Attendez que je réfléchisse, répondit-il en souriant.
Elle sentit soudain les mains de John remonter doucement le long de sa peau nue, le débardeur étant outrageusement remonté dans leur chute. Elle ouvrit la bouche…

- On dérange peut-être ?

John et Elizabeth tournèrent la tête vers la porte, découvrant dans l’ouverture le Docteur Mac Kay et le lieutenant Ford, les yeux écarquillés devant la scène qui s’offrait à eux.
En une fraction de seconde Elizabeth fut debout, remit son débardeur d’un geste sec, et bredouilla :
- Ah, enfin… Nous sommes coincés ici depuis bientôt quatre heures, et je désespérais que vous veniez, vu le temps que vous avez mis depuis que nous vous avons appelés !
- Désolés… mais à priori vous avez trouvé de quoi vous occuper.
- MAC KAY !!!! hurla Elizabeth, écarlate.
John, se relevant lentement en souriant, murmura :
- Décidemment c’est vrai, le rouge vous va à ravir…
Elle le foudroya du regard. Mac Kay continua, bras croisés :
- Ce que je ne comprends pas, Major Sheppard, c’est pourquoi vous n’arriviez pas à ouvrir la porte… elle réagit au gêne des Anciens, comme tout le reste….

Elizabeth pâlit et se retourna lentement vers le major, qui s’étira en souriant et gagna la porte d’un pas assuré en remettant son t-shirt :
- Tiens, oui, c’est vrai….
- MAJOR SHEPPARD !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le cri outré du Docteur Weir ne reçut comme unique réponse que l’éclat de rire du lieutenant Ford.

FIN