Aujourd'hui
Auteur : Helios
E-Mail : helios14@free.fr
Catégorie : drame
Saison : saison 7 (pas de Pete !)
Raiting : PG13 pour le langage
Date d’écriture : janvier 2006
Archive : à ne pas publier sans mon autorisation (envoyez-moi
un email je dirai sûrement oui).
Disclamer : Stargate is a register trademark of MGM/UA and
showtime-online. I’m not intending to discredit the actors, writhers or
anyone involved with Stargate. It is purely a fan fiction and nothing else.
This story is not making any profit, it is strictly for entertainment.
Notes de l’auteur : cette fic a été écrite
pour un concours lancé sur le forum de fanfiction de Siress (http://fanfiction.superforum.fr/index.forum)
: écrire une page de journal intime d’un membre de SG1
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Il faut commencer il a dit. Juste commencer.
Après ça ira tout seul. Les mots viendront tous seuls.
Il faut écrire vos sentiments, votre ressenti. Les « coucher sur papier ». Joliment dit. Mon clavier fera l’affaire.
Ça m’étonnerait qu’il leur ait demandé ça à eux. Forcément, c’est des mecs. C’est un truc de fille écrire. C’est un truc de fille les psys. C’est un truc de fille de chialer.
Ils ne chialent pas eux. Je les
hais pour ça. Je hais Teal’c et son calme olympien, Daniel avec
son air supérieur de celui qui a confiance en un monde meilleur et qu’elle
est mieux où elle est et toutes ces PUTAIN DE CONNERIES.
Parce qu’on en a vu des mondes nous. Pleins de mondes. Et nulle part j’ai
trouvé ça vraiment meilleur.
Et l’autre. Avec son air torturé habituel. Avec son « venez là » paternaliste. Ah bah ça c’est du réconfort mon colonel !!!!! SUPER !!!!!!!!!!! Il est même trop CON pour réaliser que ça me fait encore PLUS MAL.
Il n’aurait pas pu crever,
lui !!!!!!!!!!! Une bonne fois pour toutes !!!!!!!!!!! Et on n’en parle
plus de tout ça, de tous ces non dits, de ce jeu malsain et pitoyable.
Mais non. Ce serait trop simple, trop logique, trop normal. Nous on s’en
sort toujours hein. On est tous les quatre seuls, malheureux, sans personne
à nous attendre, mais nous on est toujours là.
SG1 fidèle au poste.
J’avais écrit que c’était
la pire journée de ma vie, mais j’ai effacé. Je ne sais
même plus quelle est la pire journée en fait. C’est pas fort,
ça ? Etre incapable de choisir entre toutes ces journées de ma
vie laquelle est la pire, par contre n’en avoir pas une seule que je pourrais
qualifier comme « meilleure » ??
Ah si….. bien sûr….. mes remises de diplômes….
Mon premier vol…
C’est ça une « meilleure journée de sa vie »
?
Ou alors c’est ces moments où je peux me dire que PEUT-ETRE il
y a quelque chose entre lui et moi ? Ces moments tellement rares et fugitifs
que j’en perds même le souvenir ?
Ou j’aurais du y passer moi.
Il y a des jours où je ne
sais plus bien à quoi ça sert, tout ça.
Il y a des jours où réfléchir sur plein d’autres
choses me semble en fait bien plus simple que de réfléchir sur
moi.
J’ai écrit que j’aurais
du y passer. C’est idiot, j’ai l’impression que ce serait
le plus simple en fait.
Je l’ai vu tomber, lui. Et ça avait l’air si simple, si naturel.
Il a fermé les yeux, et puis est tombé lentement sur le côté.
Si lentement. Et cela avait l’air si simple. Quand je suis arrivée
il avait l’air de dormir presque.
Presque.
Au moins je n’aurais plus
mal. Je veux arrêter d’avoir mal, si mal.
A chaque fois la même douleur, si atroce qu’on se dit qu’elle
ne pourra au moins pas être pire. Et qui est toujours pire.
Je suis morte plein de fois aujourd’hui
en fait.
Morte quand il est tombé. Si lentement.
Morte quand j’ai entendu le hurlement dans la radio.
Morte quand j’ai vu le visage ravagé de Daniel.
Morte quand les deux civières ont passé la porte.
Morte quand Cassi s’est tu au téléphone.
J’en ai marre de mourir tout
le temps.
Je voudrais mourir vraiment.
Janet, j’aurais tellement,
tellement voulu que ce soit moi.
FIN